retour à saint plaisir dans l'allier
Petit retour sur la coupe de Saint Plaisir dans l'Allier.
Rendez vous était pris avec Olivier le débardeur du Puy de Dôme pour effectuer les câblages. Ca fait déja quelques années que Thierry travaille de temps en temps sur les chantiers de coupe de chênes avec Olivier.
Ce n'est pas le bûcheron qui choisi le débardeur pour une coupe mais le client (pour ce chantier ci, c'était une scierie).
Quand nous recevons le "permis d'exploiter" , (toujours reçu avant de commencer une coupe) tout est inscris:
- le nombres de bois à exploités, le volume approximatif,
- les essences,
- la surface de la parcelle,
- le plan de la coupe pour la situé,
- le nom de l'expert forestier qui gère cette forêt
- le nom du débardeur (le débardeur lui, à le nom du bûcheron sur son "permis d'exploiter" .
Pour ceux qui ne suivent pas le blog régulièrement, remontez quelques articles en arrière pour retrouver la coupe de Saint Plaisir en abattage.
Ce chêne se situe sur la chaussée commune à deux anciens étangs , il a fallu câblé sous peine de le voir se fendre en deux dans la chute puisque le talus est assez fort ce qui aurai été dommage car c'est une belle bille de pieds.
Vidéo du cablâge, on aperçois Olivier qui commande ses treuils grace à la télécommande. Là, il est à côté de son tracteur mais parfois , (et ça me surprend toujours) il se trouve juste debout à côté de Thierry au pieds de l'arbre alors que le tracteur se trouve beaucoup plus loin, Moi ça me surprend encore malgrès toutes ces années
Une fois fait, Thierry attend tranquillement qu'Olivier le débardeur revienne de son tour de débardage pour retirer la grume à plat et pouvoir ainsi plus facilement la façonnée.
Olivier à un Timberjack 460 à câble , double treuils et télécommande non intégrale
Ici, retirage de la grume à plat pour pouvoir la façonnée.
Grosse galère pour Olivier sur une partie de la place de dépôt, il est rester enlisé. La météo était pourtant clémente depuis un bon moment, heureusement ! Mais le sol ne portait absolument pas à cet endroit.
Il à galérer pour se sortir de cette mauvaise passe en s'aidant des treuils , surtout qu'il est rester embourbé avec les grumes attachées au treuil.
Il à donc commencer par repousser les grumes en utilisant ses câbles et les arbres environnants (pour servir de renvoi d'angle) et ainsi dégager le tablier du treuil.
Ensuite, en se servant toujours de ses treuils il à attacher ses câbles aux grosses souches et arbres environnants pour se tracté.....les câbles ont cédés plusieurs fois sous la forte traction. Après 1h ou 1h30 d'effort, il à enfin reussi à sortir de cette mauvaise passe.
Vidéo
Heureusement, les transporteurs sont venus rapidement chercher les bois sur la place de dépôt, ça à libérer ainsi un peu de place et permis de finir les cablâges et le débardage .
Malheureusement, la coupe était partager par une rivière classée catégorie 2.
Avec les lois en vigueur sur les cours d'eau qu'il ne vaut mieux pas transgresser sous peine de se voir infliger une forte amende, il a fallu trouver une solution pour le débardage.
Pour l'abattage, cette rivière n'a poser aucun problème particulier au bûcheron sauf qu'il ne fallait pas jeter les bois dedans mais tous les cablés (mais Thierry est habituer à cette pratique car souvent les peupliers sont proche des cours d'eau) .
par contre, beaucoup moins facile pour le débardeur qui n'avait guère d'autre solution que de demander à un agriculteur le droit de passer sur ses terrains qui longent la forêt.....manque de chance c'était en céréales cette année. Hors de question donc de passer sur des céréales avec un débusqueur et autant de grumes.
le choix à donc été vite fait pour faire avancé le chantier de cablage et le finir enfin !!
Le champs de céréales ayant une bordure enherbé de 15 ou 20 m de large , le choix à été pris de manière à sortir les grumes bord de forêt uniquement, la culée de l'arbre sur le bord de l'herbe (du coup, toute la longueur de la grume se trouve dans le bois) pour ne pas prendre de place dans le champs. je n'ai pas penser de prendre une photo pour mieux expliquer, dommage!
Il faudra donc que le débardeur revienne après les moissons (juillet/août) pour finir son débardage mais pour le bûcheron c'est un chantier terminé.
Tous les matins en allant sur ce chantier , un drole d'auto stoppeur nous faisait de l'oeil ....j'ai fini par m'arrêter !!!! et j'ai pris l'oiseau en photo ..........